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Pour cela, je dois prendre en charge le pousseur d'Émeraude navigation, à Pont des Sables, direction Castets-en-Dorthe où est stationné le bateau du client "Ouragan".

En passant sous ce tuyau, nous retrouvons les restes d'une exposition "Artère". Un clic pour la revoir

Les champs de colza sont en fleurs, contrastant avec le vert tendre. Les arbres commencent à faire leurs feuilles.

Nous longeons l'école de Tersac dans un cadre verdoyant et arboré le long du canal de Garonne à l'ombre de ses platanes centenaires.

Le feu est au vert pour entrer dans l'écluse des Gravières. Tiens, le camping-car de Dany et Kat n'est pas là...

Nous sommes sur le bief de L'Auriole. Pour des raisons de risques de brèches, nous naviguons sans remous. Sur l'autre rive, au pied du Tertre de Meilhan sur Garonne, il existe une autre menace, l'éboulement de la falaise, nous restons donc en rive droite.

Sur mes deux jours de navigation, je n'aurai rencontré que deux bateaux, la saison est pourtant lancée.

Le village d'Hure se dévoile. Ici, juste avant le pont vous pouvez vous amarrer, aller faire vos provisions à la supérette et vous désaltérer au Pub The 12 (Twelve) de Julie et Kévin Marsh.

Des "drôles" profitent de leurs vacances, pour venir au bord du canal et pêcher, ici, sous le pont de Fontet, à l'abri du soleil et des averses.

Nous profitons de notre passage à l'écluse de Bassanne pour boire un café à L'Écluse 50, le temps de l'éclusage. Un grand merci pour l'accueil !

La moitié du contrat est rempli. Pierre m'aide à brêler "Ouragan" du sympathique Éliot, notre américain du port. Le lendemain lentement et sans beaucoup de visibilité, je pénètre dans l'écluse de Mazérac.

Déjà en haut, le port est derrière nous. Dans six heures, nous serons rendus. "Luchien" se demande quand embarquer et sur quel bateau ...

Pas de caméra frontale, pour voir devant, on ouvre la fenêtre et on se penche, voilà la vue que l'on découvre.

Un pont bien rangé est gage de sécurité ! J'aurai les félicitations de Jean-Pierre en arrivant, à bon port.

A l'écluse de Fontet, nous saluerons Jean-Christophe venu à l'atelier chercher quelques outils..

Tout se passe bien, l'amarre est bien tendue et ne reste pas accrochée sur une aspérité de bajoyer.

Au PK 182,8, une embarcation semble abandonnée. Elle n'a plus l'air de bien flotter. Encore du travail pour le renflouage.

Tantôt la vue est dégagée, à d'autres moments nous semblons naviguer au milieu de la forêt.

Ici se termine la région d'Aquitaine, bienvenue en Lot-et-Garonne. En contre-bas du canal, un champ de choux dont l'odeur parvient jusqu'aux narines.

Une stèle, située sur le chemin de halage, commémore un événement. Je prendrai mon vélo pour aller voir ce qui est écrit dessus.

Ici aussi, le chômage du canal a été fatal à ce bateau. Mick n'est plus là pour surveiller lors de la remise en eau.

La halte de Meilhan est ouverte. Des bornes, avec eau et électricité, devraient y être installées prochainement.

Un beau champ de colza, pour agrémenter une petite salade. Juste le long de la route qui longe le canal, un futur champ de fraises, il faut encore attendre, les pieds viennent d'être plantés sur film.

Un coup d'oeil par derrière afin de s'assurer qu'aucun bateau souhaite nous trémater. Nous naviguons à une allure qui ne gênère pas de batillage.

Parfois, des résidences sont gardées par des chiens, mais ici c'est un ours qui monte la garde

Nous franchissons la dernière écluse, celle de L'Avance et son pont canal, au dessus de la rivière du même nom. Au loin, nous apercevons les bateaux stationnés chez Émeraude Navigation.

Jean-Pierre, un professionnel à votre écoute sur le canal de Garonne au PK 164, viendra prendre les amarrages. A lui de préparer Ouragan, pour satisfaire Éliot.